Au cœur de la Cité depuis 10 ans, La Compagnie Avril Enchanté produit des films, crée des spectacles, propose des stages de formation professionnelle et réalise des actions socioculturelles.
Initiatrice de nombreux projets, la Compagnie Avril Enchanté regroupe une équipe chaleureuse et ouverte qui défend l’idée d’un théâtre intergénérationnel et populaire avec cette formidable idée qu’est la transmission et la création de lien.
Ouais, petite fille rêveuse et flegmatique passe le plus clair de son temps avec sa Mémé Blanche, son excentrique grand-mère. Ensemble, elles jouent au badminton avec un volant invisible, dansent à la guinguette du coin, se racontent des histoires sur les grandes femmes de l’Histoire… Et puis, Pépé Lulu est mort il y a trois mois. Mémé Blanche a besoin de compagnie et elle commence sérieusement à dérailler ! Ouais ne comprend pas. Ses parents disent que Mémé Blanche aurait une chose dans la tête, ce « truc avec un nom bizarre ». Mémé Blanche, elle, prétend plutôt que c’est Léon Zitrone qui la lui a volée. Ce dialogue, drôle et touchant, met des mots simples et tendres sur la maladie d’Alzheimer.
Mise en scène : Olivier Nolin
Distribution
Mémé Blanche : Catherine Hubeau
Ouais : Pénélope Le Guillou
Création lumières Fabienne Breitman
Musique Olivier Nolin
Scénographie Joséphine Sens
NOTE D’INTENTION
Perdre le fil…le retrouver…… La grand mère raccommode les trous de sa mémoire ….mais garde le lien avec sa petite fille. La pièce explore la recherche de l’équilibre dans un monde qui devient peu à peu, pour Mémé Blanche, incompréhensible. Un cheminement sensible, délicat, où la petite fille devient aérienne. Et la grand’mère magicienne. Mémé Blanche déraille peut-être, mais elle ne se laisse pas faire. Elle connaît le pouvoir de l’imaginaire et sait s’évader quand il faut. La musique, miroir des émotions des personnages, dira les oppositions de tonalités entre les scènes. Des phrases musicales inachevées, des séquences parfois plus rugueuses, et des moments d’apaisement, accompagneront les temps forts de l’action. La scénographie évoquera une terrasse du sud. La création lumière, primordiale, fera exister les différents lieux. Et plus la maladie de Blanche apparaîtra plus le décor deviendra lumineux. Nous préparerons une version scénographique allégée adaptée à des salles polyvalentes ou au plein air. Nous voulons créer un spectacle épuré, où le jeu des actrices garde sa force de découverte sur le moment. Nous voulons être au plus près de l’humour et de la délicatesse du texte. Et révéler les instants de tendre complicité entre les personnages. C’est un spectacle pour les enfants donc une création qui nécessite un soin infini.
Olivier Nolin